le soldat rose court le marathon.
Qui a dit que le vin n’était pas le meilleur ami de l’homme ? En tout cas il est celui du sportif, c’est sur. Après quelques allusions à l’accord sport/vin au sein d’un article du 86andco (voir rubrique « des gens sympas »), il était temps de remettre les choses à leur juste place en rendant hommage à celui qui à plutôt intérêt à finir dans les 10 premiers au marathon du Futuroscope s’il ne veut pas que cet article tombe à l’eau dans 10 jours. Le « soldat rose », « monsieur le directeur » pour d’autres, est l’homme de la situation. Parfois nommé « lucky Luke » pour sa capacité à boire plus vite que son ombre. Chez lui, la demie mesure n’existe pas, d’ailleurs pour lui une bière c’est un 50 cl , normal vue ses origines « ch’ti » comme on dit maintenant. Son rêve ? Tenir une baraque à frites, un bar à vin ou les deux à la fois et puis de temps en temps, entre deux canons de vin nature, remporter un marathon mais juste comme ça sans trop forcer. Pour l’hygiène quoi. Des expressions telles Paf ! Tac ! Hop ! traduisent une impatience perpétuelle de taquiner le goulot autant que le moule b… qui lui sert de combinaison de course. A peine arrivé de ses 20 km quasi quotidiens qu’il s’arrête devant le magasin pour s’abreuver d’un grand coup de bulles. Je l’attend d’ailleurs d’un moment à l’autre pour me présenter Lise Jousset de Montlouis/Loire qui vient nous faire goûter son dernier millésime. Rien ne l’arrête, pas même une choucroute King Size la veille d’une course redoutable vers St Julien l’Ars. Plus il boit, plus il avance, un peu comme une bonne bagnole. Faites moi le plein s’il vous plait ! Pas de problème, rouge, rosé ou blanc, le vin est un aliment, à la fois physique et spirituel. Et « Mr le directeur » n’est pas un coureur du dimanche, à part pour les grandes courses. Non, il court la semaine pour ne pas qu’on le repère. Alors je serais là pour le supporter dans l’espoir que le la météo ne soit pas aussi catastrophique que l’an dernier. J’y serais, un peu pour le sport, beaucoup pour le casse-croûte qui suivra l’épreuve. Car moi, je n’ai pas besoin de courir pour boire…